Gestion Réserve Brun Chêne – dimanche 03/02/2019
La nature nous offre un beau cadeau pour cette première gestion 2019 : un ciel bleu dès notre arrivée ! Seuls quelques lambeaux épars témoignent du joli manteau blanc qui couvrait les paysages hier soir.
Nous accueillons 3 nouveaux volontaires : Meritan et sa maman et Bernadette, future guide-nature. Annick d’Espace Environnement se joint également à nous pour cette première séance. Nous sommes 12 au total pour affronter les envahissants Buddléas, notre cible du jour ! Ils restent nombreux sur le site et continuent à se disperser sans vergogne !
Mais l’excellente collaboration et l’énergie réchauffante de chacun viendra à bout de deux « stations » de ces indésirables : les alentours du talus (suite de l’opération du 20/12) et les abords de l’entrée de la réserve côté grille. Restera à en brûler les volumineux restes dans un grand feu de joie quand ils auront perdu assez d’humidité. Tous les sites de lutte contre cet arbuste diabolique conseillent d’incinérer les plants qui ont fleuri (voir circulaire du 30 mai 2013 – site Wallex), les très nombreuses graines * gardant leur pouvoir germinatif pendant plusieurs années ! Ils recommandent également de couper ou dessoucher les Buddléas avant floraison … ce qui semble plus que logique ! (Source : codeplantesenvahissantes.fr).
Nous nous quittons après une tonique photo de groupe sur fond de ciel bleu … et une réhydratation bienvenue (encore merci JPD !).
Eveline KIEVITS & Jean-Pierre COQLET – conservateurs.
PROCHAINE GESTION : le dimanche 03 mars, dès 9h30
* Buddleja davidii fleurit de juin à septembre. Ses fleurs sont hermaphrodites et pollinisées principalement par les insectes (entomogamie). Un individu produit entre 100 000 et 3 000 000 de graines, selon les estimations ainsi que les conditions de milieu, soit entre 50 et 100 graines par fruit (Tallent-Halsell, 2009 ; Binggeli, 1998). Les fruits restent fermés sur l’arbuste durant toute la période hivernale et ce n’est qu’à l’arrivée du printemps et de périodes plus sèches que les capsules vont s’entrouvrir laissant s’échapper les graines. Ces dernières sont adaptées à une dissémination par le vent (anémochorie) : elles mesurent entre 3 et 4 mm de long, possèdent des extensions en forme d’ailettes à leurs extrémités et pèsent moins de 0,06 mg (Cornelissen, 1996). Une majorité d’entre elles (95 %) est observée dans un rayon supérieur à une dizaine de mètres de la plante mère, aucun maximum n’a été à priori établi (Miller, 2004).