Opération « Solidarcité » du 3, 4, 5 mai 2017

Chantier Solidarcité

Cette année ce sont deux équipes de jeunes (entre 16 et 25 ans) encadrés de leurs éducateurs, qui viendront donner un bon coup de pouce à l’entretien de la réserve.

Avec Jérémie, le responsable de l’antenne de Charleroi, nous avions décidé de nous concentrer sur deux gros travaux : le dégagement des petits fours à chaux près de l’entrée sous le R3 et la poursuite de la construction du sentier entamée l’an dernier.  Avec en option la lutte contre le buddléas et les repousses de ligneux sur l’aire caillouteuse du fond de l’esplanade, piste d’atterrissage pour le Criquet à ailes bleues … .

Comme l’an dernier, Val d’Heure nous prête machines et outils manuels, que Jean-Pierre Dandois nous apporte pile-poil à 9h45.

Charleroi est à pied d’œuvre dès 10h00 avec 3 jeunes garçons et une jeune fille.  L’antenne de Braine-l’Alleud les rejoindra un peu plus tard.  En attendant, on s’attaque aux buddléas (et aux ronces …) qui ont envahi les bords de l’aire bétonnée proche des petits fours à chaux. Voilà un bel espace pour installer de petits stands nature et se retrouver, éventuellement sous la protection d’une tonnelle, pour casser la croûte à l’abri lors des chantiers et des gestions.

Dès l’arrivée des Brainois, nous donnons une brève explication sur les milieux-phare de la réserve et les raisons de les protéger.  Un petit tour de l’esplanade complète la présentation du site.  Nous entendons le petit chant chiffonné de la Rousserolle effarvatte, bien présente dans une des roselières.

L’après-midi du mercredi est consacré à un premier éclaircissement au pied des fours à chaux et à l’arrachage des petits ligneux qui ont recommencé à envahir l’aire aux criquets.

Jeudi 4 nous avons un gros coup de main de Maël, efficace tronçonneur de Natagora (merci Vincent !) qui nous dégage le dessus des fours à chaux et termine l’abattage des « gros bois » à leurs pieds.  Les deux équipes se relaient pour évacuer troncs et branchages, nettoyer l’entrée des 3 arcades des 2 fours.  Rude journée, mais le résultat est bien visible et gratifiant pour les équipes !

Vendredi 5 on termine les travaux : arrachage des petits ligneux et peaufinage du sol devant les fours.  JPC, Jérémie et deux jeunes s’attaquent à  la pose de 6 marches au début du sentier, juste après la passerelle.  Voilà qui rend la montée un peu plus confortable.  Restera à réaménager quelque peu la pente et à installer une « main courante » pour plus de sécurité …

Vers midi trente une conviviale pose sandwiches (offerte par Val d’Heure) reconstitue les forces.  Debriefing et photos.  Une activité « réchauffante » termine ces 3 jours intenses de beau partage qui resteront dans les souvenirs de chacun !  Rendez-vous est déjà pris pour l’an prochain …

Encore un tout grand merci à tous !!!

Eveline KIEVIT – co-conservateur

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Contribution des Scouts de Mont-sur-Marchienne Centre – 11 mars 2017

 

Gestion avec les scouts de la 16ème TO de Mont-sur-Marchienne Centre.

C’est sous un beau soleil de printemps qu’une petite vingtaine de scouts de Mont-sur-Marchienne centre sont venus prêter main forte ce samedi 11mars.

L’objectif principal du jour était de poursuivre le déblaiement  de l’ancien sentier  vicinal (N°45) qui permettra maintenant de contourner le roncier et de peut-être créer la liaison avec le chemin vicinal N°33 au départ de la rue des Hayettes.

Leur motivation sans failles a permis d’abattre un travail conséquent puisqu’en fin de journée le chemin était créé. Désormais, au départ du bas de la rue Bois du Curé, nous pouvons aisément rejoindre l’extrémité nord de notre réserve en évitant les nombreuses ronces !

Une bonne dizaine d’arbres étant tombés sur le chemin, il a fallu dégager 1 à 1, après tronçonnage et sciage, ces troncs couchés depuis de nombreuses années. Le plus gros faisait presque 1m50 de circonférence !

Parallèlement, une équipe de  5 scouts a continué à évacuer les déchets abandonnés à l’arrière des habitations de la rue des Hayettes. L’accès difficile dû à un terrain très pentu n’a pas permis de récupérer toutes ces incivilités. Les scouts ont recherché une solution et proposent d’organiser l’évacuation via le sentier le long du chemin de fer lors d’une prochaine gestion.

On a également profité de l’occasion pour nettoyer tous les abords du bras mort de l’eau d’Heure  au bord duquel certaines personnes indélicates oublient malheureusement leurs déchets.

Cette journée fût donc une réussite. Un grand merci à la troupe et au chef d’Unité Jean-Luc Mertens qui a motivé les scouts à appliquer la 2ème règle de la loi scoute : Le scout s’engage là où il vit.

Etienne (Hirondelle)

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Photos : Etienne Dayez & Jean-Pierre COQLET

Visite des conservateurs à la RNBC le 12 septembre 2016

 

Notre visite de « rentrée » à la Réserve s’est déroulée sous le signe de la chaleur !  Nous nous serions crus au bord de la Méditerranée plutôt que près de l’Eau d’Heure …

Première constatation, pas de gros déchets sur le parking devant la réserve, juste des traces hélas bien visibles des visiteurs de la carrière inondée, qui apprécient une bonne trempette par cette canicule mais laissent des traces peu agréables de leur passage … Une solide éducation de nos jeunes au respect de LEUR environnement reste vraiment indispensable.

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Par contre pratiquement pas de déchets dans la Réserve, que voilà une bonne nouvelle !!!

Deux blocs de brèche calcaire ont été déplacés à gauche du talus, nous n’avons cependant pas relevé de trace de passage de l’autre côté.

Nous avons profité de notre visite pour faire un petit inventaire des travaux éventuellement à réaliser lors de gestions futures.

Premier arrêt en face des petits fours à chaux (Fauconnier) proches de l’entrée. Ils disparaissent lentement derrière une végétation dense où dominent les ronces.  Il serait judicieux d’éliminer ou tailler aussi quelques arbres, afin de rendre ce lieu intéressant, plus convivial pour les visites guidées. Limiter aussi la végétation qui pousse au-dessus des fours, elle risque en effet de déstabiliser à la longue l’appareil de pierres.

Autre observation : il reste de nombreux buddleias, malgré l’arrachage intensif effectué par l’antenne Solidarcité de Jodoigne en avril dernier.

… Bonne nouvelle !  Le Criquet à ailes bleues est bien présent sur l’esplanade, déjà sur le sentier après les fours à chaux Fauconnier, de quoi nous motiver à maintenir certaines zones bien dégagées sur le site qui présente en outre pas mal d’espèces intéressantes liées aux milieux calcaires : Erythrée petite centaurée, belles stations d’une élégante graminée : Calamagrostis epigejos, l’odorante Ditrichia graveolens et une petite « Dent de lion », sans doute Leontodon hispidus.

Dans le ciel, un Héron passe lentement et la Bondrée apivore déjà signalée le 7 août dernier tournoie avant de descendre vers les arbres qui bordent l’Eau d’Heure.

Les ligneux situés devant la falaise côté est (peupliers américains, bouleaux, saules) ont recommencé à s’étendre.  Ne faudrait-il pas penser à dégager le pied de ce bel abrupt ?

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Comme il falla it s’y attendre, vu la sécheresse des dernières semaines, les mares temporaires se sont toutes asséchées, laissant voir un fond argileux craquelé.  La mare « au camion » est à présent bordée de massettes (ça c’est chouette !).

Des vieux bois d’une précédente gestion ont été stockés sur le fond de la mare située derrière les fours à chaux monumentaux, ce serait bien de les évacuer avant que l’eau n’y revienne.

Il reste par contre de l’eau dans la mare du côté de la falaise ouest, jouxtant la ligne SNCB. Nous y observons de nombreux alevins, dont certains font plus que 3 cm (s’agit-il de vairons ? Un risque pour les futurs têtards ?).  La phragmitaie continue à s’y étendre et quelques plantains d’eau sont encore en fleurs.  De jolies libellules virevoltent au-dessus de la surface : aeschne bleue et d’autres, couleur bleu ciel ou rouge, à identifier l’an prochain !

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La grande phragmitaie, vers le fond de l’esplanade, continue à s’étendre.  Nous avons entendu quelques « ploufs »            de grenouilles vertes à notre approche de la mare permanente, également visitée par de grandes aeschnes bleues.  Plus de trace de « notre » rousserolle effarvate …

L’eau résurgente de la falaise continue à s’écouler malgré la sécheresse, inondant l’espace entre les deux phragmitaies.  Une algue le colore d’un vert vif. Des massettes commencent à s’y installer.

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Tout au fond de l’esplanade, quelques criquets à ailes bleues sautent devant nos pas, ouvrant leurs ailes bleu ciel l’espace d’un instant.  Il reste encore beaucoup de petits ligneux à enlever, si on veut leur garder un milieu accueillant.  Les onagres, carlines et inules conyze terminent leur floraison, mais de minuscules érythrées petite centaurée montrent encore de pimpantes fleurettes roses.

En tout, une douzaine de plantes étaient encore fleuries.  En plus de celles déjà citées : mouron rouge, vesce commune, picride fausse épervière, millepertuis, épilobe à petites fleurs, eupatoire chanvrine,

La végétation repousse intensément le long du sentier qui longe la voie de chemin de fer, il y a hélas beaucoup de ronces et de buddleias, mais aussi des épilobes (en épi et hirsutes), du mélilot blanc, quelques frênes.  Mais heureusement pas de renouée du Japon !!!

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Le sentier latéral aménagé avec Solidarcité est toujours bien visible, garni de broyat … mais gare aux ronces qui ont tendance à vouloir s’y implanter !  Un petit coup de houe ne sera pas superflu !

Nous avions craint que la tranchée de drainage destinée à éviter l’inondation permanente du sentier ne fasse trop baisser le niveau de la mare juste à côté (celle où niche la rousserolle !), mais l’eau n’y coule que faiblement pour le moment et son fonds est tapissé de graminées et de véroniques des ruisseaux.

Nous arrivons au sentier construit en avril avec une équipe de jeunes de Solidarcité.  La passerelle de traverses SNCB offre un passage confortable par-delà le fossé.  Le sentier construit dans le versant est praticable mais un peu raide au début et surtout vers le dessus : un remaniement est à prévoir dans les prochains mois (création de paliers, reconfiguration de la partie supérieure).  Quelques ronces le traversent au ras du sol et un saule est tombé en travers.  Il a été tiré sur le côté mais il faudra le tronçonner.

Arrivés en haut du sentier, à l’entrée de la prairie « à papillons », une mauvaise surprise nous attend … les souches de saules et bouleaux coupés lors des gestions en début d’année et par les jeunes en avril ont redonné de denses cépées, refermant le milieu.  Même constatation pour la future pelouse calcaire … il faudra revenir tout bientôt avec de puissantes débroussailleuses, tailler plus bas et si possible dessoucher, si on veut arriver à garder ouverts ces deux mileux …

Nous descendons par le sentier herbeux qui nous reconduit à l’esplanade, d’où nous repartons le long de la ligne 132.  Plus loin, la mare profonde à droite du sentier laisse aussi entendre quelques « ploufs» de grenouilles …

Un peu plus loin, la station de petites pyroles se porte bien, petites feuilles rondes bien dressées sur le côté du chemin.

La mare « des pêcheurs » au bout de la Réserve offre hélas un spectacle assez désolant : eau glauque et surface mate, déchets épars.  La petite mare à droite des gros charmes est à sec.  Quant au roncier, il n’y a qu’un mot pour le décrire : impénétrable …

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Nous terminons notre exploration par le sentier dégagé avec l’aide des scouts en mars.  Impeccable !

Juste avant de remonter vers la rue Bois du Curé, le tuyau orange qui emporte plus loin les eaux usées de la rue offre une vue peu esthétique : la terre ramenée autour de l’évacuation s’est en effet tassée et l’odeur du lieu n’est toujours pas très agréable … Essayer d’y faire des plantations-écran ?

La nature pionnière de ces anciennes carrières ne se porte donc pas trop mal.  A nous d’y intervenir judicieusement et par petites touches pour y accueillir un maximum de biodiversité, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !!!

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Message d’utilité publique…

Initiative de la Ville de Charleroi

Monsieur l’Echevin de la ville de Charleroi a souhaité apposer des bâches avec un message d’utilité publique dans des endroits stratégiques de la Ville de Charleroi.

Dans ce contexte, il a pensé à notre projet et asbl pour les abords de la Réserve Naturelle du Brun Chêne.

La ville de Charleroi a au départ fait confectionner trois modèles :

  1. L’espace public n’est pas un lieu pour uriner !
  2. Direction les poubelles publiques pour les déchets !
  3. Pour les chiens, merci de recourir au canisite à disposition ou aux sacs à déjections canines !

L’entrée de notre réserve arbore dorénavant le 2e modèle ! L’idéal eût été qu’une poubelle publique soit présente aux abords du site ou que le message renvoie vers les parcs à conteneurs. Mais chaque chose en son temps.

P. Hecq

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Aube des Oiseaux – 1er mai 2016

L’Aube des Oiseaux à la Réserve du Brun Chêne – 1er mai 2016

Nous étions une vingtaine de courageux à s’être arrachés à nos couettes un peu avant le lever du soleil … nous nous sommes retrouvés à 7h00 pile sous le viaduc du R3 pour une découverte, surtout auditive, de nos petits amis ailés présents sur le site ou de passage.

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Pour nous aider dans cette découverte, nous avions avec nous trois connaisseurs en ornithologie, qui ont tour à tour aiguisé nos capacités d’écoute et d’observation : André Bayot (qui a fait pour nous le déplacement depuis Sart-en-Fagne !), Philippe Rossignon et Annick Lanquart, que nous remercions vivement.

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Pas énormément d’espèces différentes (il faisait encore et toujours trop frais, même si le soleil était de la partie …). André Bayot a cependant entendu un Rossignol (quasiment sous le R3). Nous avons pu reconnaître les 2 Pouillots (véloce et fitis), les Mésanges charbonnière et bleue, et plus tard, tout au bout de la réserve près du « roncier », le « tchirr tchirr » caractéristique de Mésanges à longue queue. Ce sont des Mésanges un peu à part des autres, qui ne nichent pas dans une cavité mais tissent dans les arbres des nids compliqués.

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Etaient aussi audibles le Pinson, un Bouvreuil, un Grimpereau, évidemment les Choucas (qui nichent dans les grands fours à chaux). Nous avons pu observer le vol d’un Epervier, d’un Héron, et de Corneilles … et de Bernaches du Canada, cette espèce étant invasive…

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Passage aussi de quelques Hirondelles de fenêtre et très haut dans le ciel, de quelques Martinets. Un Pigeon colombin est venu se percher sur les fours à chaux, nous avons bien vu à la lunette sa petite tête dépassant de la haute muraille. Son plumage est à dominante bleutée et gris violet (il n’a pas le dessous des ailes blancs comme le Pigeon biset de nos villes). Il a un joli éclat métallique typique sur le cou. C’est le plus petit Pigeon d’Europe.

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Pas encore de Rousserolle, c’est trop tôt dans la saison. Voilà en résumé ce que nous avons pu entendre et observer, malgré le vent du Nord toujours très présent !

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Philippe Rossignon, nous a suggéré quelques consignes de gestion : dégager un autre endroit humide à gravier plus grossier, qui pourrait devenir un milieu propice au Petit Gravelot (un petit Limicole qui niche dans les cailloux) et conserver quelques beaux grands arbres pour y inviter le Loriot (un oiseau jaune qui chante divinement …).

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Et qui sait ? Si la phragmitaie s’étend suffisamment, nous pourrions peut-être y observer un jour la Gorge bleue à miroir ???

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Eveline KIEVITS – Co-conservateur Réserve Brun Chêne

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Projet de sentier avec Solidarcité

Première visite du futur chantier de sentier avec le projet « Solidarcité » – 23/02

A 9h30 précises on s’est retrouvés sur le parking sous le R3 : Jérémie Tholomé, assistant social travaillant à l’AJMO de Charleroi (Aide à la Jeunesse en Milieu Ouvert), Manu, de l’antenne Solidarcité d’Ottignies, un jeune inscrit dans le projet et une jeune stagiaire.

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Solidarcité propose un engagement citoyen à des jeunes de 16-25 ans, désireux de s’investir dans un projet social de service à la collectivité et pourquoi pas, de découvrir le type d’activités qu’ils aimeraient pratiquer professionnellement. Regroupés en équipes encadrées par les responsables d’associations d’aide à la jeunesse, ils s’engagent dans un projet annuel comprenant des travaux pratiques, des temps de formation, de sensibilisation et de maturation personnelle. Chaque « chantier » dure 3 jours, le nôtre est prévu les 12-13 et 14 avril prochains, avec une vingtaine de jeunes des antennes Solidarcité de Charleroi, Braine-l’Alleud, Ottignies et Jodoigne.

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Petite visite guidée du site, dont les visiteurs découvrent la beauté et la diversité. Nous allons leur montrer l’endroit où le futur sentier devrait aboutir, au fond de la « prairie à papillons » de l’UG08. Il faudra procéder à quelques dégagements, pas mal de bouleaux déjà costauds gênent en effet le passage. Nous en désignons deux qui serviront de point de repère pour l’arrivée du sentier. Jean-Pierre leur parle également du projet de belvédère, au-dessus de la falaise côté esplanade, qu’il voudrait rendre accessible via la future pelouse calcaire de l’UG08. Si les jeunes sont suffisamment nombreux, une équipe pourra s’en charger.

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Nous redescendons par le sentier et longeons la ligne 132 (tristesse de voir ce beau chemin autrefois bucolique ainsi abimé par les travaux de talutage de la SNCB …) jusqu’à l’endroit du futur chantier principal. Là aussi, l’accès demande quelques élagages. Sur la gauche, une large station de Petites pyroles devra être préservée dans la mesure du possible. Un gros tuyau barrant le versant en oblique pourra servir de base au début du sentier, qui sera ensuite établi en zig-zag jusqu’au sommet. Pour enjamber le fossé inondé au pied du versant, il est prévu de poser une passerelle en billes de chemin de fer, soit entières, soit sciées en long à l’aide de la grosse tronçonneuse Natagora. Quelques gros arbres fort penchés gênent l’accès, nous discuterons de leur sort lors de la 2e visite préliminaire.
Une dernière équipe pourra créer un contournement de la partie inondée du sentier, près de la mare de l’UG10, elle aplanira les terres grossièrement étalées par la pelleteuse « SNCB » et y étendra les tas de broyats laissés sur place après les travaux d’élagage de la voie.

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Le 12 avril en matinée nous ferons une séance d’information et une petite visite de la réserve. Un débriefing des 3 jours est prévu le 14 en fin de journée.
Nos interlocuteurs semblent emballés par ces projets, destinés à mettre en valeur les beautés de la réserve mais qui seront évidemment adaptés selon les forces des équipes et la grande inconnue … la météo !

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Une dernière visite préliminaire aura lieu mardi 5 avril pour fixer certains détails, le site continuant à évoluer avec l’arrivée du printemps !

Eveline KIEVITS

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